On perçoit souvent la résurrection au sein de la chrétienté comme un simple retour à la vie de la chair, comme si la viande qu’on a autour des os ne devait jamais mourir ou disparaître. La réalité est tout autre, car la résurrection du corps humain n’est pas un simple retour à la vie du corps humain tel qu’on le voit sous nos yeux lorsqu’on se regarde dans un miroir, mais la résurrection est avant tout une transformation de ce corps humain tel que le corps d’une chenille qui devient un papillon. C’est la même chose qui s’est produit avec la résurrection de Jésus, car ce n’est plus un corps humain qu’il nous présente après sa résurrection, mais un corps glorieux sous les apparences d’un corps humain et c’est ce même corps glorieux qui se présente d’une manière différente sous l’apparence du vin ou d’une Ostie au moment de la consécration. Alors, il faut comprendre que le corps ressuscité n’a pas besoin d’organes vitaux pour vivre et il n’a pas besoin d’avoir des jambes pour se déplacer ou des mains pour manipuler un objet. Autrement dit, le corps de Jésus après sa résurrection n’est plus de nature humaine, mais de nature glorieuse, la nature humaine n’existe plus en Jésus comme la chenille qui cesse d’exister pour laisser la place au papillon. Cependant, on est malheureusement trop attaché à notre nature humaine pour la voir disparaître en Jésus, car il y a une partie au fond de nous-mêmes qui ne veut pas se transformer pour le mieux comme si le papillon voulait rester une chenille sans avoir la capacité de s’envoler vers les cieux, car oui, il faut percevoir notre nature humaine comme un obstacle à notre salut, car la chair ne sert de rien c’est l’esprit qui vivifie.
2 Comments
Avez-vous un doctorat en théologie?
Nul besoin d’un doctorat, l’essentiel se retrouve en la croix. La souffrance est la source de toute connaissance.