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Une espagnole qui devint Française

Josefa Menéndez

Religieuse coadjutrice de la Société du Sacré-Coeur de Jésus 1890-1923.

C’est sur la terre d’Espagne que Notre-Seigneur chercha une âme pour la transplanter en France, l’âme privilégiée de Josefa Menéndez qui fut née à Madrid, le 4 février 1890, et fut baptisée le 9 février, en l’église de San Lorenzo. Entre le mois de janvier 1922 et le 21 juillet 1922 lors d’une révélation mystique, la Très Sainte Vierge lui fait entrevoir que son passage ici bas sera vite achevé. Josefa lui exprime son désir de n’avoir jamais à reprendre le sacrifice de sa Patrie (l’Espagne).

« – Oui – lui répond sa Mère Immaculée – tu mourras ici, en France, dans cette maison de Poitiers; avant dix ans, tu seras déjà au ciel ! »

Plus tard, soit le 21 juillet de cette même année, animant Josefa en face de la mission dont Elle lui fait prévoir des heures difficiles:

 

« Avant trois ans, lui répète-Elle, tu seras déjà au ciel. Je te le dis pour te donner courage.»

Plus tard, avant de partir quelques semaines à Rome (soit du 2 octobre au 26 octobre 1923), elle dira :

« – Je suis heureuse de faire à Notre-Seigneur le sacrifice de ces Feuillants. Il m’en a coûté de quitter l’Espagne; maintenant, il m’en coûte de quitter la France, c’est la Patrie de mon âme, le berceau de ma vie religieuse, mais c’est la Volonté de Dieu.»

Plus tard, en France, soit moins d’un mois avant de mourir (entre le 1-9 décembre 1923), elle dira:

« …Jésus m’a donné des Supérieures qui m’ont entourée des plus grandes délicatesses. Sur terre, je ne peux le leur rendre, mais au ciel j’aurai la Sainte Vierge qui me donnera tout ce que je Lui demanderai pour elles. En France, j’ai été très heureuse, c’est la Patrie de mon âme et le Seigneur m’y a fait des grâces nombreuses.»

Et comme on lui parle de la France très peu de temps avant sa mort (entre le 9-16 décembre 1923) elle s’exprime ainsi:

« Ah! je crois bien – répond-elle – c’est la Patrie de mon âme. C’est elle qui m’a donné ma vie religieuse… cette maison de notre bienheureuse Mère Fondatrice… ce petit coin de terre, pour y vivre et pour y mourir! »

Elle meurt le 29 décembre 1923 en France à Poitiers.
 
Il faut croire pour comprendre que le ciel est aussi la France, une France céleste où la langue française elle-même est rehaussée, spiritualisée et enjolivée à l’infini, une France triomphante, le royaume des âmes, soit la patrie de toutes les âmes française.

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