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Non à l’identité tricolore et républicaine

Le tricolore a été inauguré lors de la révolution de 1789 dans le sang de milliers de martyrs français. Les révolutionnaires avaient autant de haine envers les catholiques français que les nazis en avaient envers les juifs et tout cela en chantant la Marseillaise et en brandissant ce drapeau.

Il faut comprendre que la république est en rupture identitaire depuis la soi-disant révolution française. Le dénominateur commun de l’identité française de l’ancien régime était le catholicisme, tellement qu’aucune personne ne pouvait devenir roi des Français sans être catholique et tout simplement parce que le peuple refusait d’être gouverné par un non-catholique.

Cependant, depuis la révolution de 1789, nous avons progressivement laïcisé notre identité tout en permettant l’émergence de plusieurs définitions différentes de l’identité française. Il n’y a plus de dénominateur commun idéologique de l’identité française. C’est un gros “melting pot” identitaire. Le peuple c’est tout simplement divisé en plusieurs petits peuples distincts et tout cela au sein même de la république. On n’a plus d’alternative idéologique commune de l’identité à proposer aux immigrants, car ceux qui se disent Français de souche ne sont même plus eux-mêmes ce qu’était un Français de Clovis à Louis XVI, ils ont eux-mêmes renié ce qui définissait l’identité française en adhérant à toute sorte de définitions différentes de l’identité.

Cette rupture identitaire de 1789 est tellement grande qu’on a fini par oublier que les premiers républicains massacraient des Français en Vendée à cause de la catholicité de leur identité française. Ensuite, on oublie que ce génocide fut commis en brandissant un tricolore que les Français de la Vendée brulaient par patriotisme.

Il faut comprendre que les républicains en usurpant le trône ont tout simplement usurpé l’identité française comme une banane qui prétend être une pomme. Ils ont même usurpé St Jeanne d’Arc en faisant d’elle un symbole républicain, alors que si elle avait vécu en 1789, on l’aurait passé à la guillotine avec les autres contre-révolutionnaires.

La république au départ n’est tout simplement pas Française et elle ne l’a jamais été. La révolution de 1789 n’est qu’un reniement identitaire. Ce génocide en Vendée a été fait en brandissant le tricolore et au nom de ce que représentait ce drapeau.

Le drapeau tricolore n’appartient pas à la France. Le tricolore n’est pas l’œuvre de l’Esprit Saint, mais l’œuvre de ceux qui ont voulu abolir la Foi en tuant des catholiques à défaut de ne pas pouvoir les laïciser.

C’est d’une tristesse de voir des personnes qui se disent catholiques et qui sont attachées à quelque chose qui n’est pas Catholique, ni même Français. Alors, ces mêmes personnes vont faire toute sorte d’interprétation sur les couleurs de ce drapeau uniquement pour justifier son existence, car ils sont malgré eux attachés à ce drapeau. Le tricolore a été adopté comme drapeau national par et pour les révolutionnaires, alors que les partisans du roi et de la religion dans la Vendée brulaient le tricolore par amour pour la France, car leur France n’était pas républicaine, mais Catholique.

On doit absolument remettre en question ce symbole qui renie un passé français qui était catholique et monarchique, même si c’est douloureux pour certaines personnes.

Mgr de Ségur, l’affirmait lui-même:La république n’est pas française et elle ne le sera jamais., car la révolution est une rupture et non une continuité de notre passé français.

 

Pour ma part, j’ai choisi ce drapeau pour représenter la France, car il est catholique et c’est un drapeau qui s’inspire dans sa forme à celui du Québec où on retrouve un peuple de langue française et qui partage un même passé français que les Français qui habite en Europe.

C’est aussi un drapeau qui est au couleur de la France des rois avec leur fleur de lys jaune d’or sur fond blanc et c’est aussi les couleurs du drapeau du Vatican afin d’illustrer cette union parfaite entre l’Église et la France où elles ne font qu’un même et seul royaume de Dieu.

Au début, ce drapeau était davantage au couleur du fleurdelisé du Québec, mais trop de gens le brandissait pour de mauvaises raisons ainsi que pour défendre des idées qui ne relève pas de Dieu, alors, Dieu m’a inspiré d’adopter celui-ci afin de distinguer le royaume et l’Église que je souhaite défendre qui ne reflète pas l’image qu’on véhicule avec le drapeau du Québec. Pendant longtemps, j’ai cru que le fleurdelisé du Québec allait devenir le drapeau de cette Nouvelle France, mais je suis forcé d’admettre que de nombreux Québécois ont réussi profané sa symbolique à force de le brandir pour défendre un peu tout et n’importe quoi.

Il faut savoir qu’au Canada, les Québécois ont fait la même erreur que les républicains, car les Français qui vivaient en Amérique à l’époque de la Nouvelle France ont cessé d’être Français que lorsqu’ils ont commencé à nationaliser leur identité régionale canadienne et cette nouvelle nation canadienne s’est redéfinies une seconde fois par une seconde régionalisation de leur identité ce qui a donné naissance à l’identité québécoise et cette dernière identité fut façonné à l’image de la république. On retrouve aussi le même phénomène de régionalisation de l’identité chez les Wallons, les Cajuns, les Acadiens et, etc. Ils ont comme ailleurs au sein de la francophonie divisé la France et les Français, en plaçant leur identité régionale au-dessus d’une identité nationale française commune et cette attitude est définitivement l’œuvre de Satan.

Lorsque le sentiment d’appartenance de toutes les régions d’une même nation se régionalise ainsi, la nation se décompose en plusieurs petites nations distinctes et ma crainte c’est de voir ce phénomène se reproduire au sein du mouvement des identitaires où on a tendance à mettre en valeur ce qui nous divise plutôt que ce qui nous unit en tant que catholique français.

La France réelle doit-être Une et indivisible dans sa définition de l’identité française ou sinon elle va mourir et c’est exactement ce que souhaite Satan.

11 Commentaires

  • Le véritable successeur de Pierre ? Il n’est pas nécessaire de le chercher me semble t-il … c’est le Pape Benoît XVI. Cela ne se discute pas tant il est vrai que Dieu, lorsque nous paraîtrons devant Lui, ne nous demandera surtout pas ce que nous pensions de notre prochain ou du Pape, Il nous questionnera sur nous-mêmes et sur notre devoir d’état au quotidien. Attention, attention, hors de l’Eglise (même si elle a la lèpre) point de Salut !
    Pour ce qui est du “tricolore”, il faut savoir que la Miséricorde de Dieu a racheté les erreurs de ce drapeau “républicain” en le “lavant” avec le sang des soldats décimés dans de terribles conflits (Guerres napoléoniennes, guerre de “70”, 1ère et 2nde guerres mondiales …) Ce drapeau veille à présent sur tous les combattants qui sommeillent à l’ombre des croix des cimetières de Picardie, de Normandie et des provinces de l’Est, il fait partie des symboles de la France.
    Cordialement.

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      Et bien Non, Benoît XVI n’est pas le véritable successeur de Pierre. La miséricorde de Dieu ne peut pas transformer l’erreur en vérité et le tricolore fut érigé sur des erreurs. Lorsque l’arbre est mauvais, il ne peut pas porter de bon fruit, il faut le couper et le jeter tel que le figuier maudit.
      Cordialement.

  • Écoutez… les distinctions nationales des Québécois, des Wallons, des Acadiens, des Cadiens, etc. remonte à plus longtemps que vous le pensez. D’ailleurs, même en Nouvelle-France, les Canadiens (au sens originel du terme) de l’époque se sentaient déjà distincts, et ils s’entendaient pas si bien que ça avec les métropolitains. Par ailleurs, vous avez choisi un drôle de drapeau québécois : c’est le Carillon du Sacré-Coeur, un drapeau qui aurait été rapporté de la bataille du Fort Carillon, qui a été une grande victoire française/québécoise.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7c/Drapeau-Carillon-Sacr%C3%A9-Coeur.jpg

  • Par ailleurs, les Québécois aussi ont leur tricolore : le drapeau de la République du Bas-Canada, quand les Patriotes ont tenté de faire une révolution. Le drapeau des Patriotes est encore beaucoup utilisé au Québec, et on le voit dans pratiquement toutes les manifestations. C’est un drapeau utilisé par les indépendantistes qui accentuent le côté républicain qu’aurait le Québec indépendant.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Flag_of_the_Patriote_movement_%28Lower_Canada%29.svg

    On le voit souvent avec une image d’un des Frères chasseurs (société secrète des Patriotes), et une étoile (ajout récent) :

    http://www.ameriquebec.net/wp-content/uploads/2012/05/Drapeau-des-Patriotes.jpg

    Il y a aussi une version qui accentue la continuité entre l’ancien drapeau et le nouveau (avec un dégradé).

    http://www.francomag.com/photo/art/default/4673762-6980599.jpg?v=1346238165

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    @Thomas, l’identité canadienne à l’époque de la Nouvelle France n’était qu’une identité à caractère régionale, leur véritable identité nationale d’appartenance, c’était l’identité française, ce n’est qu’après notre capitulation qu’on a commencé à se distinguer de la France. Ensuite, sachez que la Nouvelle France n’était pas la France de Paris ou de Marseille, mais la même France des contre-révolutionnaire vendéens et des chouans. Nous étions plus royaliste que républicains et même plus royaliste que les royalistes en France, car plus catholique qu’eux. Le fleurdelisé reflète beaucoup plus la pensée française de la nouvelle France que votre tricolore soi-disant patriote qui n’est qu’une création franc-maçonnique.

    La “Hunter’s Lodges” qu’on a traduit en français par la société des Frères chasseurs avait pour siège social, la ville de Washington et non Montréal ou Québec. C’est une création purement américaine. Le mouvement patriote est un mouvement foncièrement franc-maçonnique inspiré de la révolution américaine et de la révolution de 1789. L’Église Catholique au Québec savait tout cela et c’est pour cette raison que les prêtres ne l’ont pas soutenu ainsi que le peuple, car il était profondément catholique et anti-républicain. Il ne faut pas voir cette révolte des soi-disant patriotes comme étant un mouvement d’émancipation du canadien-français, mais une lutte impérialiste entre les États-Unis contre l’Angleterre. Le canadien-Français soi-disant patriote n’était que l’idiot utile des américains dans leur lutte contre l’Angleterre, c’est tellement vrai que nous savons aujourd’hui que Louis Joseph Papineau à l’époque de son exil exprimait dans ses correspondances le désir que le Québec soit annexé aux États-Unis. Le but de la société des frères chasseur c’était cela et non la libération du Québec.

  • Le Québec a toujours été très catholique et royaliste. Les patriotes de 1837-1838 étaient républicains; par ailleurs certains «révolutionnaires» français protestants s’étaient ralliés à eux.
    Le Drapeau dit de Carillon est, à mon avis, le plus représentatif du catholicisme français. La croix blanche pour notre foi et les lys pour la vrai France. Ceux qui brandissent le tricolore patriote le font pour démontrer leur colère face à notre conquête par les Anglais protestants.
    Par ailleurs, les Canadiens français sont le seul peuple ayant resté officiellement et durement catholique royaliste. L’accent québécois provient de la manière de parler des premiers colons français en Amérique, qui eux-mêmes tirait leur accent de l’administration royale française. D’ailleurs, plusieurs mots et prononciations québécoises viennent directement des bourbons. louis XIV a lui-même fait inscrire sur certains canons « l’État c’est moy», prononcé «l’état c’est moé», de la même manière que les Québécois le dise!

    la véritable cause de la déchristianisation de la plupart des Québécois demeure au sein de la révolution tranquille, orchestrée par les libéraux fédéralistes et pro-laïcité. L’objectif serait évidement de faire une «contre-révolution tranquille», soit de remettre la place du clergé où elle doit être.

    Cordialement

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      @Justin
      Effectivement, je vous dirais que cette méconnaissance historique des indépendantistes d’aujourd’hui vis-à-vis le tricolore de ces soi-disant patriotes provient de leur méconnaissance de l’histoire vis-à-vis la royauté française. Ils confondent la royauté française et la royauté anglaise comme s’il n’y avait pas de différence entre les deux.

      Un des problèmes au Québec, c’est que ceux qui se disent catholique sont trop fédéraliste, alors que ceux qui se disent indépendantiste sont trop républicain. Je suis probablement l’une des rares personnes au Québec qui s’affirment à la fois catholique et indépendantiste. J’affirme même qu’il est anticatholique que d’être fédéraliste, car notre allégeance à la reine d’Angleterre est une apostasie de la Foi Catholique en faveur du protestantisme ou plus particulièrement de l’anglicanisme. C’est comme si les catholiques du Canada avait décanonisé Saint Thomas More.

      http://eglisenouvellefrance.org/?p=777

  • Réflexion intéressante qui remet en cause la canonisation de la Révolution Française et du concept de république que l’on retrouve parmi un certain nombre d’indépendantistes québécoise. Un pavé dans la marre comme dit.

  • heureusement que la revolution francaise vous a chassé du pouvoir ! On en serait au meme niveau que les sauvages du desert avec votre religion de faible. Croyez en vous , en votre fusi, en vos capacités physiques et intelectuelles au lieux de vous en remettre en un dieux unique, menteur et manipulateur…

    • User Avatar

      @thomas, au seuil de votre mort, allez-vous avoir confiance en vos capacités physiques et intellectuelles ?

  • 1)
    http://www.viveleroy.fr/Le-droit-divin-selon-Monseigneur

    Si la conception de la monarchie absolue du grand prélat légitimiste nous parait quelque peu influencée par l’école libérale mennaisienne, en revanche le texte suivant définit parfaitement ce qu’il faut entendre par monarchie de droit divin.
    Ce que c’est que le droit divin dont on se moque avec tant de légèreté.

    Il n’y a que l’ignorance qui s’en moque. « Le droit divin », quand on sait ce que c’est, est la chose du monde la plus simple et la plus vénérable.

    Ainsi que le mot l’indique, le « droit divin » c’est le droit de Dieu.
    Que Dieu, souverain Maître de toutes choses, ait le droit de diriger les sociétés et les peuples, cela est plus clair que le jour. Dieu n’est-il pas le Roi suprême de tous les rois et de tous les peuples, le Seigneur souverain et absolu de toutes les sociétés ? Son droit est au-dessus de tous les droits ; et tous les droits légitimes viennent de lui, comme toutes les gouttes d’eau d’un ruisseau viennent de la source. Tout droit véritable est donc un droit divin, une communication du droit de Dieu.

    2)
    http://www.viveleroy.fr/L-inacceptable-drapeau-tricolore

    Emblème du national-catholicisme, le drapeau bleu-blanc-rouge frappé du Sacré-Cœur consacre le mariage contre-nature des catholiques avec la Révolution. Au même titre que la croyance en une bonne assemblée délibérante, le drapeau national ainsi baptisé, relève du vieux mythe de la bonne république chez les catholiques. Dans un article du Figaro daté du 4 mai 1918, le cardinal Billot — grand théologien dont on connaît l’orthodoxie et l’antilibéralisme combatif — revient sur ces assemblages artificiels d’éléments aussi opposés qu’il qualifie de « chimères », autrement dit, si l’on se réfère au dictionnaire : de monstres, d’idées fausses, de produits d’une vaine imagination.

    3)
    http://www.viveleroy.fr/De-la-fusion-orleaniste?lang=fr

    1883 marquait la mort d’Henri V comte de Chambord, successeur direct de Charles X. Selon les Lois Fondamentales du Royaume, la Couronne passait à la branche aînée d’Anjou, mais la branche cadette d’Orléans, s’appuyant sur un très révolutionnaire principe des nationalités, réussit à rallier la majorité des légitimistes. Cet œcuménisme politique entre un légitimisme traditionnel et un orléanisme d’essence libérale ne devait échouer qu’à former le bloc conservateur de la IIIe République. Pire, « l’effacement du légitimisme intransigeant ne laissait plus subsister en France (y compris chez les monarchistes) que des traditions révolutionnaires. » Nous commençons ici la publication d’une importante étude de l’historien du droit Guy Augé intitulée Succession de France et règle de nationalité.

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