Afin de restaurer la Nouvelle France, il faut repenser autrement le projet de l’indépendance du Québec afin d’étendre son adhésion. Et ce projet de pays doit être conforme à une identité nationale commune qui est en continuité avec le passé d’une communauté francophone qui dépasse les frontières du Québec. Cette race française s’est divisée par notre faute en plusieurs races différentes au cours des derniers siècles tout en ayant la langue française comme point commun. Alors, on se retrouve au Québec et dans le reste de l’Amérique du Nord avec des francophones qui affirment leur identité de différente manière.
Au Québec, nous avons ceux qui préfèrent se dirent Québécois plutôt que canadiens, d’autres préfèrent s’identifier comme canadien-français et il y a ceux qui se disent Néo-Québécois ou même Québécois-Français. En dehors du Québec, nous avons les Acadiens, les Franco-Ontariens et tous les francophones des autres provinces. Aux États-Unis, nous avons les Cajuns ou encore les Franco-américains. Toutes ces races sont différentes de par la manière dont leur sentiment d’appartenance s’exprime. Un groupe ou une collectivité devient une nation lorsque les membres de ce même groupe expriment leurs sentiments d’appartenance au même groupe de LA MÊME MANIÈRE. Ce qui n’est pas le cas au Québec et c’est cela qui nous DIVISE sur la question nationale, car le sentiment d’appartenance des fédéralistes ne s’exprime pas de la même manière que celui des souverainistes. Chaque façon différente d’exprimer une identité véhicule automatiquement un esprit, une culture et une mentalité différente.
Le projet souverainiste doit donc intégrer tous ces groupes par l’affirmation d’une seule identité. L’identité d’une nation française. Une et indivisible. Vous allez penser que je suis fou, mais je le répète, il faut redevenir Français et faire la promotion d’une Nouvelle-France pas seulement au Québec, mais partout où il y a des francophones. Il faut que ce projet d’une Nouvelle-France libre et indépendante soit SANS FRONTIÈRES PRÉDÉTERMINÉES qui dépassent celle du Québec toujours ouvert à l’expansion afin D’INTÉGRER dans ce projet toutes ces communautés qui parlent le français.
Nous allons donc, nous retrouver avec un projet indépendantiste qui intègre les autres communautés francophones qui vivent en dehors du Québec au lieu de les exclure, ce qui élargit notre champ d’intervention. Un projet qui valorise l’UNITÉ plutôt que la séparation et la division, car un tel projet est en continuité avec le passé unique de plusieurs races ou communautés de langue française. Nous avons besoin de ce lieu de convergence dans notre manière d’exprimer notre identité.
Donc, ce que je vous prône ici n’est pas l’indépendance EXCLUSIVE du Québec, mais l’indépendance d’une NOUVELLE FRANCE qui englobe et dépasse les frontières du Québec.
Je peux comprendre qu’en pratique, il est difficile de construire un pays avec des personnes dispersées dans une mer anglophone. Mais un pays avant de se matérialiser est tout d’abord à l’intérieur de nous. C’est principalement un sentiment d’appartenance à une collectivité qu’elle soit dispersée ou non et c’est une émotion que je désire cultivée chez les autres.
Le pays sur le plan matériel n’est que le lieu où réside une nation, peu importe sa taille, que ce soit un village, une région ou même un quartier. Cela commence chez vous et rien n’empêche les anglophones à devenir des Français. Si les anglophones sont près à se détacher de leurs origines anglaises qu’ils aiment cette Nouvelle-France et veulent apprendre la langue française rien ne peut les empêcher.
Parfois, il faut réparer les erreurs du passé pour construire quelque chose de nouveau pour l’avenir. Il ne faut pas s’attarder à ce qui nous divise, mais à ce qui nous unit. La langue française étant plus rassembleuse que l’identité québécoise cela nous impose de l’unir étroitement à une identité qui serait française. Je suis désolée de le dire, mais la langue québécoise n’existe pas. L’identité canadienne à l’époque de la nouvelle France n’était que régionale comme l’identité normande ou bretonne, notre réelle identité nationale à cette époque était Française. L’identité canadienne était une identité régionale que nous avons nationalisée après la guerre de conquête de 1760 et nous avons fait la même chose à l’époque de la Révolution tranquille avec l’identité québécoise.
Il ne faut pas limiter son identité en fonction d’un territoire, car il est ridicule de dire que nous sommes Québécois que parce que nous vivons sur un territoire qui porte le nom de « Québec ». Les premiers colons se disaient Français sans pour autant vivre en France, ils ont importé la France ici avec tout ce qu’elle contient en fait de bagage culturel, c’est pour cela que le roi n’était pas seulement le roi de France, mais surtout le roi des Français. Leur identité n’était pas limitée par des frontières et c’est pour cette raison qu’ils ont donné le nom de Nouvelle-France à cette terre. Alors, il faut regarder cette francophonie comme un ensemble indivisible comme elle l’était à cette époque de la nouvelle France. Alors, cette identité française que je vous présente ici n’a pas de frontière. Je suis né au Québec, mais je ne me considère plus comme un Québécois, mais comme un Français. La Nouvelle France que j’aime n’a pas de frontière, elle englobe toute cette francophonie et je veux qu’on travaille tous ensemble pour reconstruire le véritable pays de nos ancêtres.
Alors, ce parti politique que je propose doit aussi dépasser les frontières du Québec, elle doit pouvoir exister en dehors du Québec, tout en ayant le même nom. Une sorte de bloc français où nous pourrions avoir des députés français provinciaux en dehors du Québec, comme au Nouveau-Brunswick par exemple. Nous pourrions même avoir des associations du même parti aux États-Unis, il n’y a pas de limite à ce que nous pouvons faire. Vous voulez un souffle vraiment nouveau et bien je vous en propose un ici, l’indépendance de la Nouvelle-France, car je crois qu’on va perdre sérieusement notre temps à faire revivre un Bloc Québécois qui a sérieusement perdu la confiance de ses électeurs en prétendant les représenter dans un gouvernement où on ne défend que les intérêts d’une majorité d’anglophones.
14 Commentaires
En ma qualité de Parisien français vivant et ayant toujours vécu en France, je suis assez surpris de découvrir cet article.
L’opinion véhiculée dans cet article est-elle désormais répandue au Canada ?
Evoquez-vous un rattachement à la France ?
Néanmoins, pour avoir visité le Québec et pour bien connaitre la France, je ne peux m’empêcher de vous demander, si en réalité, le Québec n’est pas la France ?
Le Québec il me semble est aujourd’hui plus français que la France.
La France est un pays aujourd’hui en partie musulman, africain, bigarré, coloré, un pays aussi difficile que généreux, un pays socialiste, un pays athée, un pays dont le peuple est aussi lâche que révolutionnaire…
Français, je me sens plus chez moi au Québec qu’en banlieue parisienne, alors, en réalité, le Québec n’est-il pas la France et n’est-ce pas le Québec qui devrait devenir le centre du Commonwealth français et fédérer la France ?
Le canada a apporté le libéralisme au Québec, le Québec ne peut ainsi réussir que s’il parvient à conjuguer le libéralisme avec l’identité française, ce que les Suisses parviennent à faire, en partie, mais pas les français.
Faites attention à ne pas retirer de l’identité française, le socialisme.
Aussi, le peuple français est plongé dans une atroce négation de lui-même. Dans les écoles, dans les médias, on censure tout du Québec, les français savent en réalité peu de chose du Québec, car, pour faire triompher le projet multiculturel socialiste, tout l’Histoire de France est censurée, le pays est remodelé par l’immigration et une nouvelle Histoire.
Beaucoup de français souffrent de se déracinement imposé, ils souffrent comme moi d’être devenus des étrangers dans notre propre pays, mais les jeunes générations ne savent pas réellement l’Histoire que nous avons en commun avec le Québec, puisqu’elle ne leur est pas enseignée, Napoléon et Louis XVI ont été censurés dans les cours d’Histoire récemment par Sarkozy (chien et traitre socialiste), les cours d’Histoire ont eux-même été supprimés en fin de lycée…
Au Québec j’ai ainsi été surpris de constater l’intérêt des Québecois pour la France, alors que les français sont maintenus dans l’ignorance du Québec, j’ai été surpris par l’influence positive du libéralisme anglosaxon et j’ai été surpris de la vigueur et de la force avec laquelle les Québécois font vivre leurs traditions, font vivre leur identité, comme très peu de français oseraient aujourd’hui la vivre.
Le Québec n’est-il pas aujourd’hui le coeur de la France ?
@Alex
Charles de Gaulle lui-même croyait que l’avenir de la France dépendait du Québec, dans son esprit la Nouvelle France n’était pas morte, mais en sommeil. La France et la Nouvelle France ne doivent faire qu’Un, c’est une évidence pour moi, mais une évidence qui n’est pas encore comprise par la plupart de mes congénères québécois. Le québécois est atteint du complexe du vaincu. Pour le québécois moyen, c’est la France qui a abandonné la Nouvelle France lors de la guerre de conquête de 1760, alors que l’histoire démontre qu’on a fait preuve de lâcheté devant l’envahisseur anglais et l’aveu d’une capitulation est plus difficile à digérer pour le Québécois moyen qu’une défaite.
Ô frères de nouvelle-France !!!
La France n’a pas oublié les français qu’elle a envoyé de l’autre côté de l’Atlantique pour y implanter sa culture, sa langue et ses idées.
La guerre de 7 ans a eu pour seul effet d’arracher une partie du territoire français et de sa population par la perfide Albion. La défaite subit à cette époque ne l’a été qu’apres d’apre combat sans oublier que les français se battaient à 1 contre 10 !!! Cruel défaite oui, mais pas d’abandon… La France, très centralisatrice (à l’inverse de L’angleterre) n’attends que ça de rassembler les peuples français d’outre mer perdus au cours des aléas des guerres… L’empereur Napoleon le souhaitait et Le général De Gaulle l’a rappelé lors de sa venue au Québec il y a bien longtemps….
La France n’a pas oublier les québécois, les acadiens et les autres français de l’ancienne nouvelle France !! Tout comme elle n’oublit pas les wallons et romands qui ne sont détaché de la France que par une frontière administrative.
Un jour viendra ou la France ne fera qu’une avec le reste des peuples francophone dNeurope et d’Amérique du nord.
En attendant ce jour la… Courage.
N’hésitez pas à me contacter pour pouvoir échanger de plus amples informations…
Chers frères Québecois,
Vous n’êtes pas seuls à combattre pour défendre votre identité culturelle et vos valeurs. J’ai la chance d’avoir de bons amis wallons qui oeuvrent pour le rattachement de la Wallonie à la France. Je vous invite à aller sur le site RWF pour comprendre leur combat.
Courage!
Un Parisien qui vous soutient à fond.
bonjour,
pour ceux que cela intéresse, faite un petit tour sur facebook en tapant rqf: rattachement quebec france
Une fédération entre France, Québec, et quelques TOM… Cela pourrait s’appeler Communauté Française (Vème république) ou Union Française (4ème)… Le rêve francitaire était celui de De Gaulle et Philippe Roussillon etdes premiers nationlaistes québecois… Ce n’est donc pas farfelu. Cependant la chose pose un problème.. Une telle construction ne peut se passer d’une monarchie… En effet, toutes les unions personnelles (car c’est le maximum qui puisse être proposé aux Québecois) ont besoin d’une dynastie en guise de commun dénominateur…
Cela dit, cela n’empêcherait nullement la France de rester République pendant qu’elle reconnaîtrait le Roi comme chef de la Communauté Française (c’est ce que le Commonwealth réussit d’ailleurs très bien !)
Dans ces conditions vive le Roi… qui serait très bien installé au Château Frontenac (six mois paran) et les six autres mois à Versailles, évidemment…
@Lys noir
Oubliez l’idée de république ou de fédération et revenez plutôt à l’idée d’un royaume indépendant. Ensuite, la France demeure la France, mais une France aux frontières élargies toujours ouvertes à l’expansion. L’unité dans l’uniformité doit-être valorisé au maximum sur le plan identitaire afin d’éviter l’émergence d’identité régionale qui chercherait à se distinguer de l’ensemble et qui aurait des revendications régionales qui iraient à l’encontre des intérêts de l’ensemble qu’est la France. La France doit-être Une et indivisible.
Autre chose : La plupart des groupes royalistes, comme notre Lys Noir ou comme le GAR, sont très sensibles à la questions québecoise..
Très intéressant, surtout à une époque où les idées politiques sont restrictives (comme à toute époque d’ailleurs).
Cependant, j’ai beaucoup de difficulté à croire qu’un tel projet serait réalisable. D’abord, je doute que les Québécois, Acadiens et autres francophones d’Amérique (le terme race me semble d’ailleurs hautement inapproprié) souhaitent ou encore pourraient souhaiter un tel projet dû à leur appartenance aux États et pays auxquels ils appartiennent. Comment par exemple les Montréalais pourraient se sentir concerné dans cette idée de (et il faut le dire) panfrancisme alors que nombreux d’entre eux ont un sentiment d’appartenance envers leur ville (et toutes ces ethnies) et la fédération canadienne multiculturelle supérieur à tout sentiment d’appartenance aux Cajuns par exemple (qui eux-mêmes s’identifient à leur ville, pays État, etc.).
J’ai aussi une certaine difficulté avec le concept de monarchie. Il s’agit bien sûr d’une institution respectable, mais revenir à l’absolutisme me semble dangereux, alors oui j’adhèrerais bien à une monarchie française catholique gardienne de ce que nous sommes culturellement parlant, mais tout de même en laissant une base démocratique forte (ne dit-on pas vox populi vox dei et non pas vox rex vox dei?). Ainsi, le roi devra obligatoirement être là pour servir et non pour être servi, sans quoi on sombre dans l’idolâtrie d’une personne humaine. Le pouvoir doit rester au peuple. (D’ailleurs Pie VII encourageait la voie démocratique, ainsi on peut facilement être démocrate et chrétien)
J’avoue être rejoint par certaines de ces idées, mais je ne ferais pas avancer la réflexion en ne faisant que liste de ce qui m’attire ici. Et en tout respect, ces idées, je ne les crois cependant point accomplissables, mais vraiment pas!
Et surtout, je m’oppose vertement à l’unité extrême que vous proposer de cette “grande France”, désolé, mais il est VITAL que si oui une région préfère faire sécession avec cette France qu’elle le puisse! Et ses “frontières en expension”, cette élargissement, cela ne fait-il pas (et je sais ma comparaison insensément exagérée, pardonnez-moi) un peu rappeler l’espace vital allemand? De telles expensions se feraient à quels prix? Jamais la guerre espère-je.
Je préfère mille fois une France qui rejette son passé qu’une France qui poursuit des objectifs expensionnistes et au nationalisme purement ethnique…
Mais bon je vous souhaite bons temps à tous, puisse la vérité triompher quelle qu’elle soit, profitez bien de l’été qui commence.
@Justin Dubé
Tout d’abord, il est faux de dire que Pie VII encourageait la démocratie et d’ailleurs je me demande sur quel texte repose votre affirmation, car la forme de gouvernement privilégiée par l’Église de tout temps est définitivement la monarchie. Ensuite, cette unité extrême qui vous révulse est présentement celle qui est pratiquée au paradis. L’unité parfaite sur terre n’est qu’un objectif à atteindre vers lequel on doit s’orienter et plus on s’éloigne de cette unité absolue, plus on s’éloigne de Dieu. Pour ce qui est du mot “race”, il ne faut pas y voir une dimension ethnique, mais spirituelle, ce n’est pas une race selon la chair et le sang, mais selon l’esprit.
Merci de ces éclaircissements, je ne voyais pas cela sous cet angle. Disons que je saisis surtout le premier degré. L’unité sur Terre je suis bien d’accord, mais jamais par la force ni jamais dans le rejet de l’autre, ou encore dans la contrainte, mais ça ne semble pas être votre orientation. J’ai lu d’autres de vos textes et des éléments m’ont mieux sais crois-je.
Pour Pie VII voici la citation qui m’a inspiré;
“« Oui ! mes chers frères, soyez de bon chrétiens, et vous serez d’excellents démocrates. La forme du gouvernement démocratique adoptée chez nous n’est point en opposition avec les maximes que je viens de vous exposer. Elle ne répugne pas à l’Évangile. Elle exige, au contraire, ces vertus sublimes qui ne s’acquièrent qu’à l’école de Jésus-Christ. Si vous les pratiquez sérieusement, elles seront le gage de votre bonheur, de votre gloire et de la splendeur de notre République. La seule indépendance que donnait aux anciens la forme de gouvernement dont ils jouissaient les avait ornés d’une foule de vertus. Républicains et, de plus, chrétiens, quels modèles de sainteté ne doivent pas être les citoyens d’Imola !» » -homélie de Noël de 1797 de Pie VII (alors évêque d’Imola et non pas encore pape il est vrai)
Je continue de préférer la démocratie à la monarchie, cela dit je respecte votre opinion en tout point.
@ Justin Dubé
Sachez que je n’exprime jamais d’opinion en matière de foi et de doctrine catholique.
Ensuite, le fait que cette citation n’a pas été dite au moment où il était le successeur de Saint Pierre, on ne peut donc pas considérer cette déclaration comme faisant partie du magistère de l’Église catholique, surtout que Pie VII n’a jamais été canonisé.
Je pense que le Royaume de France à essaimé un Nouveau Royaume en Nouvelle-France. Il n’est plus besoin de reprendre les liens qui nous unissait autrefois. Il vous suffit de mettre une famille Royale sur le Trône Québécois, de reprendre les lois fondamentales du Royaume de France, et les institution d’ancien régime, et vous pourrez constituer un régime pérenne sur des siècles a venir.
Ce que vous proposez, se résumerait à proposer un Trône Breton pour la Bretagne ou un Trône alsacien pour l’Alsace et un Trône basque et etc… La France est indivisible, universelle et ses frontières dépassent les frontières actuelle de la république.