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La prétention à la neutralité de la cour suprême du Canada.

Cours d’éthique et culture religieuse : les parents déboutés

Les parents de Drummondville qui demandaient que leurs enfants soient exemptés du cours d’éthique et culture religieuse (ÉCR) instauré par le ministère québécois de l’Éducation en 2008 ont perdu leur cause devant la Cour suprême du Canada.

Le plus haut tribunal du pays conclut qu’ils « n’ont pas fait la preuve que le programme ÉCR portait atteinte à leur liberté de religion ni, par conséquent, que le refus de la commission scolaire d’exempter leurs enfants du cours ÉCR contrevenait à leur droit constitutionnel ».

Les plaignants dans cette cause alléguaient que le programme n’était pas neutre, et qu’il exposait les enfants à un relativisme qui allait entraver leur capacité de transmettre leur foi à leurs enfants. Cela allait créer de la confusion chez les enfants, disaient-ils.

Or les parents, dont l’identité n’est pas divulguée afin de préserver l’anonymat des enfants, n’ont pas réussi à démontrer que le programme ÉCR constituait « une entrave à leur capacité de transmettre leur foi » catholique à leurs deux enfants.

Selon la Cour suprême, il ressort plutôt de la preuve que le ministère de l’Éducation n’avait pas pour objectif de « transmettre une philosophie fondée sur le relativisme ou d’influencer les croyances particulières des jeunes », comme le prétendaient les parents.

« Le fait même d’exposer les enfants à une présentation globale de diverses religions sans les obliger à y adhérer ne constitue pas un endoctrinement des élèves qui porterait atteinte à la liberté de religion » des parents, estime la Cour.

« De plus, l’exposition précoce des enfants à des réalités autres que celles qu’ils vivent dans leur environnement familial immédiat constitue un fait de la vie en société », peut-on lire dans le jugement.

«Suggérer que le fait même d’exposer des enfants à différents faits religieux porte atteinte à la liberté de religion de ceux‑ci ou de leurs parents revient à rejeter la réalité multiculturelle de la société canadienne et méconnaître les obligations de l’État québécois en matière d’éducation publique.»

 

Extrait du jugement

Extrait tiré du site de radio-canada.

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/02/17/001-cour_supreme-jugement-ethique-culture.shtml

Commentaires:

Depuis longtemps, on a reproché à l’Église d’imposer la religion à tout le monde, alors que maintenant, nous avons un État laïque qui cherche à laïciser les enfants par la force des tribunaux. Le pluralisme idéologique cela ne s’impose pas, même si on croit que c’est de l’ouverture d’esprit, car cette perception du pluralisme d’ouverture demeure une opinion bien personnelle qui n’est pas celle de tous.  

Ensuite, un professeur d’école qu’il soit athée, catholique ou raëlien ne peut pas enseigner à des élèves en faisant totalement abstraction de sa propre perception d’une religion ou d’une idéologie. Un professeur sans âme cela n’existe pas.

Donc, la neutralité et l’objectivité n’existent pas, même si on est rempli de bonne volonté, car notre esprit influence toujours notre façon de transmettre une connaissance ou de porter un jugement et un juge sans âme cela n’existe pas, même à la Cour suprême du Canada.

Alors, je vous pose cette question bien simple:

Est-il possible d’être objectif en prenant le parti de ceux qui croient en l’existence de l’objectivité ?

Si vous dites que OUI, c’est que vous avez un parti pris et que votre réponse a la signification d’un NON.

Il faut comprendre qu’on est toujours sous l’effet d’un endoctrinement et notre liberté devrait nous permettre de choisir par quoi ou par qui nous voulons être endoctriné ce que la Cour suprême du Canada nous refuse.

Alors, contrairement à ce que prétend la Cour suprême, il ne s’agit pas de rejeter la réalité multiculturelle de la société canadienne, mais de refuser le métissage culturel qu’on impose aux enfants. Le multiculturalisme n’est pas le symbole d’unité d’une société, mais l’image d’une division où chaque communauté culturelle est une société en elle-même séparée des autres sur le plan des valeurs et un système d’éducation doit-être à l’image de ces séparations communautaire que représente la diversité culturelle. L’idée même d’imposer un seul système public de l’éducation pour tous doit-être remis en question au profit de plusieurs systèmes publics mis en parallèle afin justement de ne pas rejeter la réalité multiculturelle de la société canadienne. On ne veut pas comprendre qu’il y a une incompatibilité évidente entre l’universalisme d’une politique et la diversité culturelle, surtout dans le domaine de l’éducation.

1 Comment

  • La Cour Suprême du Canada est tout sauf neutre! Non au métissage culturel qui va entraîner le génocide de notre peuple!

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