Il faut savoir au départ que cette lettre a été écrite que très peu de temps après mon élection divine du 14 septembre 2005 et que j’avais encore de la difficulté à assumer ce qui venait de m’arriver sur le plan mystique au sein de la communauté des Apôtres de l’Amour Infini. Alors, j’avais signé la lettre sous mon ancien nom de religieux, soit Frère Nicolas de l’immaculée, tout en espérant que la communauté confirme cette réalité mystique que je venais de vivre concernant mon élection divine en tant que successeur de Saint Pierre. Cependant, cette lettre plutôt que de susciter une confirmation humaine de ma Foi de la part de cette communauté à laquelle j’appartenais, elle provoqua mon expulsion et ainsi un petit schisme ce qui leur fera perdre cette Foi qui est nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu.
Lettre à Grégoire XVII du 20 septembre 2005.
La France Céleste
Sachant bien que je ne suis pas suffisamment saint et humble pour vous attirer les grâces et les lumières nécessaires qui vous permettraient de croire et de comprendre le fruit de mes méditations sur la France, je me sens obligé, par devoir de charité de continuer à vous prêcher le peu que je sais de la vérité sur le rôle de la France pour le salut des âmes.
Tout d’abord, nous pouvons constater qu’il y a dans le monde une multitude de peuples différents ayant chacun un esprit différent qui change sans cesse selon les époques. Toutes ces nations véhiculent une mentalité différente, des opinions différentes, des sentiments différents et des idées différentes. Et toutes ces nations se contredisent entre elles dans leurs interprétations de la vérité, dans les sentiments et les idées qu’elles véhiculent. Et c’est dans ces contradictions que proviennent les discordes et les conflits. Une chose importante qu’il faut savoir c’est que la vérité est une comme Dieu est un. Dieu a une seule opinion. Dieu a un seul esprit qui ne change jamais. Il ne peut y avoir de contradiction ou de dualité. Tout homme sensé peut bien voir que toutes ces nations ne peuvent êtres vrais, car elles diffèrent et se contredisent l’une l’autre.
C’est par l’union à Dieu qu’une nation se rapproche de la vérité. Il ne peut pas y avoir deux peuples de Dieu différents, puisqu’une seule vérité. Lorsque deux personnes s’unissent à Dieu tout ce qui les différencie en esprit disparaît, car elles ont toutes les deux les sentiments de Dieu, les goûts de Dieu et l’opinion de Dieu. C’est la même chose qui se produit avec deux peuples qui s’unissent à Dieu, tout ce qui les différencie disparaît: la langue, la culture, les mentalités et la nationalité. La seule chose qui ne change pas c’est l’apparence du corps, car la chair ne sert de rien c’est l’esprit qui vivifie. La Sainte Vierge, dans ses manifestations, change d’apparence physique d’un endroit à l’autre (Notre-Dame de Guadeloupe par exemple), mais Son esprit ne change pas c’est toujours le même Esprit de Marie qui est conforme en tout à celui de Jésus. Et l’Esprit de Jésus vivifie toutes les âmes d’une nation afin de transformer cette nation en un autre Lui-même, soit Son corps mystique. Alors, puisque l’Esprit unique de Dieu ne peut pas être multiple ou multiethnique, il n’y a alors qu’une seule nation de Dieu comme il y a qu’un seul corps mystique. Et la nation de Dieu est française, car l’Esprit de Dieu est français. Jésus est Juif selon la chair et Français selon l’esprit. L’Esprit français du Verbe de Dieu a toujours existé, bien avant la création du premier Juif. Le verbe a choisi un corps de Juif pour manifester Son Esprit français qui est celui du Nouveau Testament alors que l’esprit du judaïsme est celui de l’Ancien Testament c’est-à-dire un esprit incomplet et imparfait. Saint Paul dans le sacrifice de sa patrie selon la chair dira aux Juifs ceci :
« Je dis la vérité devant le Christ; je ne mens pas, ma conscience me rendant ce témoignage par l’Esprit-Saint. J’éprouve une grande tristesse, et il y a une douleur continuelle dans mon cœur. Car je voudrais être anathème, séparé du Christ pour mes frères, qui sont mes proches selon la chair, qui sont israélites, à qui appartiennent l’adoption des enfants, et la gloire, et l’alliance, et la loi, et le culte, et les promesses; de qui les patriarches sont les pères, et desquels est issu selon la chair le Christ, qui est au-dessus de tout, Dieu béni dans tous les siècles; amen. Ce n’est pas que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas israélites; et ceux qui sont de la race d’Abraham ne sont pas tous ses enfants; mais Dieu lui dit: C’est d’Isaac que sortira la race qui portera ton nom. C’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu; mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. » Épître de saint Paul aux Romains IX, 1-8
C’est-à-dire que ce sont les enfants des promesses faites à la France selon l’esprit de Dieu qui sont regardés comme la postérité et « Les promesses faites à la France, elles sont pour vous, Mes enfants. » Extrait du Trésor spirituel, du 27 janvier 1969.
De plus, notre Père Jean-Grégoire de la Trinité (Grégoire XVII) dira ceci :
« Si vous pensez que ceux qui ont à vous guider ne peuvent pas vous donner l’opinion de Dieu, mieux vaudrait dire que cette Œuvre ne peut pas subsister, puisqu’elle ne peut subsister que dans un seul esprit. Et ce seul esprit doit être au diapason de l’Esprit unique de Dieu. Dieu a une opinion. Je vous souhaite de vous défaire de tout ce qui est vous-même pour entrer dans les sentiments de Jésus-Christ, dans les sentiments de Ses Saints. Je suis la Lumière du monde ; celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, nous a dit Jésus. » (Directoire, le 1er janvier 1969).
Je ne prétends pas être plus éclairé que notre Père Jean-Grégoire, mais je suis aussi un autre témoin de la lumière et mon témoignage m’amène à conclure que cette Œuvre ne pourra pas subsister, car son esprit n’est pas conforme à l’Esprit de Dieu et aux sentiments de Jésus-Christ. Nous voyons clairement s’exprimer à Marcel Van les sentiments de Jésus-Christ envers Sa France. En voici des extraits :
« Ô Mon petit apôtre, il y a un instant, tu n’as pas eu le temps d’écrire au sujet de la France. Maintenant que tu as du temps, pour te permettre d’obéir à « Mon esprit »… Petite fleur de Mon amour, n’oublie pas le pays que j’aime le plus, tu entends?… la France est toujours le pays que J’aime particulièrement… J’y rétablirai Mon amour… de la France, Mon amour s’étendra dans le monde. Je Me servirai de la France pour étendre le règne de Mon amour … Je ne veux pas permettre que Mon amour s’éloigne de la France. Hélas !!! Ô France !… Pays que J’aime plus que les autres… »
Alors, il faut bien admettre avec chagrin que ce que Jésus exprime dans ces messages à Marcel Van ne sont pas les sentiments et l’esprit que nous véhiculons dans notre communauté.
Ainsi, je suis désolé de le redire, tout ce qui n’est pas français dans notre communauté n’est que chair et n’est pas conforme à l’Esprit de Dieu. C’est cela qui nous divise. Les autres nations sont des Frances défigurées c’est-à-dire qu’elles sont toutes appelées à s’unir à Dieu en devenant ensemble une seule France. Une Nouvelle-France composée de personnes provenant de tous les pays. Maintenant, voici l’exemple d’une âme uni à Dieu par la France :
Josefa Menéndez , Religieuse coadjutrice de la Société du Sacré-Coeur de Jésus. 1890-1923.
C’est sur la terre d’Espagne que Notre-Seigneur chercha une âme pour la transplanter en France, l’âme privilégiée de Josefa Menéndez qui fut née à Madrid, le 4 février 1890, et fut baptisée le 9 février, en l’église de San Lorenzo.
Entre le mois de janvier 1922 et le 21 juillet 1922 lors d’une révélation mystique, la Très Sainte Vierge lui fait entrevoir que son passage ici bas sera vite achevé. Josefa lui exprime son désir de n’avoir jamais à reprendre le sacrifice de sa Patrie (l’Espagne).
« – Oui – lui répond sa Mère Immaculée – tu mourras ici, en France, dans cette maison de Poitiers; avant dix ans, tu seras déjà au ciel ! » Plus tard, soit le 21 juillet de cette même année, animant Josefa en face de la mission dont Elle lui fait prévoir des heures difficiles: « Avant trois ans, lui répète-Elle, tu seras déjà au ciel. Je te le dis pour te donner courage.»
Plus tard, avant de partir quelques semaines à Rome (soit du 2 octobre au 26 octobre 1923), elle dira : « – Je suis heureuse de faire à Notre-Seigneur le sacrifice de ces Feuillants. Il m’en a coûté de quitter l’Espagne; maintenant, il m’en coûte de quitter la France, c’est la Patrie de mon âme, le berceau de ma vie religieuse, mais c’est la Volonté de Dieu.»
Plus tard, en France, soit moins d’un mois avant de mourir (entre le 1-9 décembre 1923), elle dira:
« …Jésus m’a donné des Supérieures qui m’ont entourée des plus grandes délicatesses. Sur terre, je ne peux le leur rendre, mais au ciel j’aurai la Sainte Vierge qui me donnera tout ce que je Lui demanderai pour elles. En France, j’ai été très heureuse, c’est la Patrie de mon âme et le Seigneur m’y a fait des grâces nombreuses.»
Et comme on lui parle de la France très peu de temps avant sa mort (entre le 9-16 décembre 1923) elle s’exprime ainsi:
« Ah! je crois bien – répond-elle – c’est la Patrie de mon âme. C’est elle qui m’a donné ma vie religieuse… cette maison de notre bienheureuse Mère Fondatrice… ce petit coin de terre, pour y vivre et pour y mourir! » Elle meurt le 29 décembre 1923 en France à Poitiers.
Il faut croire pour comprendre que le ciel est aussi la France, une France céleste où la langue française elle-même est rehaussée, spiritualisée et enjolivée à l’infini, une France triomphante, le royaume des âmes, soit la patrie de toutes les âmes françaises. Tous les habitants du ciel sont des Français ceux qui ne l’étaient pas complètement sur la terre le sont maintenant pour l’éternité.
L’Esprit de Dieu qui est français est à l’intérieur de chacun de nous et à l’intérieur de chaque nation, comme une petite semence que l’on enterre. Cet Esprit français uni à notre âme et à l’âme d’une nation, se dilate, il s’étend, il s’accroît et s’augmente dans nos cœurs selon nos bonnes dispositions. Mais pour favoriser un accroissement de la France dans nos cœurs et sur la terre, il faut retirer de nos cœurs toutes les affections qu’on peut avoir pour les autres pays qui sont des sentiments tournés vers la chair, l’esprit du monde et du démon. Vous allez me demander ce qui arrive après la mort aux âmes qui ne sont pas complètement françaises et bien le bon Dieu regarde leur bonne volonté, leur sincérité et comme une sorte de baptême de désir, Il purifie en eux tout ce qui n’est pas français dans leur âme, une purification qui leur est nécessaire pour entrer au ciel. Présentement, le corps social de la France qu’on voit sur la terre n’est qu’un échantillon du ciel qui est encore bien loin à ressembler à la France céleste, mais qui doit sans cesse s’en rapprocher. La Révolution dite “française” et le concile Vatican II n’ont fait que diminué la France de Dieu dans les cœurs de tout les humains et la République dite “française” n’est plus qu’une façade en décomposition, une France défigurée qui est de moins en moins à l’image d’une France selon l’Esprit de Dieu.
Maintenant, après vous avoir interpellé à plusieurs reprises sur la France dans l’espoir de voir la communauté se conformer à l’esprit de Dieu. Après, vous avoir élaboré un plan d’action que vous avez refusé et étant donné la résistance de la communauté à réaliser l’unité parfaite que le bon Dieu a demandée depuis le 24 juin 1968. Je suis forcé en conscience de vous demander avec regret l’abdication de Grégoire XVII à la papauté. Pour l’amour de Dieu, je vous encourage à la repentance. Saint Pierre Célestin dans son humilité lorsqu’il résolut de donner sa démission lors d’un consistoire secret le 13 décembre 1294 avait préalablement rédigé une constitution où il définissait qu’un Pape peut abdiquer pour le salut de son âme. Alors, je demande à Grégoire XVII, pour le salut de son âme et pour le salut de tous les membres de la communauté, de quitter sans attendre la papauté et de remettre les clés de saint Pierre à une autre personne, selon le choix de Dieu. Le couronnement de ce nouveau pontife par le père Jean-Grégoire doit avoir lieu le 29 septembre 2005 ou sinon je crains qu’il se produise dans l’Église un autre schisme et que Notre-Seigneur soit obligé de transférer le dépôt de la foi dans un autre lieu.
« … D’ici à ce que cette belle journée se termine, vous recevrez ces directives d’une importance vitale. Oui, vitale, car de l’obéissance à ces directives dépendra la vie de cette Œuvre, de cette Œuvre qui M’est si chère, cette Œuvre que Je veux mener à bonne fin, mais avec votre concours, Mes enfants: car sur la terre, vous êtes libres. Je vous presse, Je vous presse, Je vous presse d’accomplir Mes volontés. J’en viens jusqu’aux menaces, mais ensuite Je laisse à chacun sa liberté, car Je veux être servi par amour, non par crainte des menaces. » Extrait du Trésor spirituel du 24 juin 1968.
«Plusieurs ont réussi à détruire cette unité. Et même parmi vous, Mes enfants, petit groupe de rien, voyez les divergences, voyez que plusieurs préfèrent faire, comme vous dites, «à leur tête». Ils rompent l’unité, ils ne sont pas selon Ma volonté, ces pauvres enfants. Mais Je les patiente dans Ma miséricorde. Ils ne rentrent pas dans Mes desseins d’amour. » Extrait du Trésor spirituel du 24 juin 1968.
«Mes enfants, pour vous de cette communauté des Apôtres, Je veux l’unité parfaite. C’est la deuxième chose. Si Je veux que cet enfant accomplisse la charge de Pasteur, Je veux d’autre part de vous, Mes nouveaux apôtres, l’unité parfaite. » Extrait du Trésor spirituel du 24 juin 1968.
«Oui, Je veux unité parfaite. De votre unité et charité découlera tout le reste; autrement vous retarderiez l’Œuvre de Dieu. Et si vous vous entêtiez à ne pas suivre à la lettre Mes directives, Je serais obligé, le Cœur déchiré, de porter Mon choix sur d’autres. Car vous seriez devenus inaptes, complètement inaptes à accomplir ce que Je veux réaliser par vous, Mes petits enfants si chers. » Extrait du Trésor spirituel du 24 juin 1968.
Au temps de l’Ancien Testament, Dieu voulut donner aux Juifs un juge et ils ont réclamé un roi. Maintenant, Jésus voulut vous donner un roi en la personne de M. Louis, mais vous avez malheureusement refusé de reconnaître son autorité et sa dignité royale. Alors, par miséricorde, Notre Seigneur veut vous donner un nouveau Vicaire qui sera la somme de l’autorité pontificale et de l’autorité royale française. Une personne où sera réunie en un seul esprit l’âme de l’Église et de la France, soit une seule âme dans un seul corps. Alors, je vous prie de prendre en considération tout ce que je viens de vous affirmer dans ce texte et d’en informer notre Père Jean-Grégoire de la Trinité (Grégoire XVII) le plus rapidement possible, car c’est d’une importance capitale. Voyez ce travail comme la dernière grâce de votre vie.
Votre serviteur,
Frère Nicolas de l’immaculée (Léon XIV)