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La cour suprême du Canada encourage la dislocation du Canada.

Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, ne pourra plus réciter de prière avant la séance publique du conseil municipal.

 

La Cour suprême du Canada vient de rendre une décision unanime dans laquelle elle donne raison au Mouvement laïque du Québec et au citoyen Alain Simoneau, qui s’opposaient à cette pratique en alléguant qu’elle allait à l’encontre du droit à la liberté de religion de ses concitoyens.

 

Les juges du plus haut tribunal au pays estiment que le règlement municipal concernant la prière contrevient à l’obligation de neutralité religieuse de l’État. Selon eux, la prière créée une distinction, exclusion et préférence fondée sur la religion qui a pour effet de compromettre le droit d’Alain Simoneau à l’exercice de sa liberté de conscience et de religion.

 

« En raison de l’obligation qu’il a de protéger la liberté de conscience et de religion de chacun, l’État ne peut utiliser ses pouvoirs d’une manière qui favoriserait la participation de certains croyants ou incroyants à la vie publique au détriment des autres. »— Extrait du jugement de la Cour suprême du Canada

 

Extrait tiré du site de radio-canada.

http://ici.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2015/04/14/001-veille-decision-priere-cour-supreme.shtml

Commentaires:

Lors d’une précédente décision de la Cour suprême en 2012, je dénonçais l’État de vouloir laïciser les enfants sous le prétexte fallacieux de neutralité et d’objectivité. Maintenant, la Cour suprême récidive en interdisant la prière lors d’une séance publique d’un conseil municipal, ce qui envoie un autre message aux chrétiens qui vivent sur le territoire du Canada qu’ils ne sont désormais plus les bienvenues sur un conseil municipal. Alors, dans cette logique de rendre à César ce qui est à César et étant donné qu’il est déjà interdit pour un catholique de prêter serment d’allégeance à la chef de l’Église anglicane, j’invite les chrétiens à se séparer de cette société païenne qu’est le Canada en s’érigeant de petites communautés parallèles indépendantistes afin d’être en mesure de pratiquer leur religion en toute liberté. Le Canada ne veut pas de vous, alors séparez-vous du Canada et ainsi, rendez à César ce qui est à César.

Ensuite, ce qui est le plus ironique dans cette décision de la Cour suprême du Canada est que l’hymne national du Canada est en elle-même une prière, surtout que la version anglaise de l’hymne national à l’origine, le spécifiait textuellement.

Voici la traduction française d’un extrait de la version anglaise d’origine de l’hymne national du Canada…

“Souverain suprême, qui entend la humble prière,
Conserve notre dominion dans ta sollicitude.
Aide-nous à trouver, Ô Dieu, en toi
Une récompense riche et durable.
En attente du jour meilleur,
Nous sommes toujours de garde.
Dieu protège notre terre, glorieuse et libre !
Ô Canada, nous sommes de garde pour toi.
Ô Canada, nous sommes de garde pour toi.”

Alors, je pose cette question:

Est-ce que la Cour suprême du Canada interdit la récitation de l’hymne national du Canada ?

Cette version anglaise de l’hymne national est une prière à Dieu pour qu’il conserve l’intégrité territoriale du Canada, mais il semble que la Cour suprême du Canada refuse que Dieu conserve l’intégralité de ce dominion de l’Empire britannique…

 
 

 

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