Généralement, un gouvernement n’est qu’une émanation de la nation qu’elle gouverne, mais lorsque cet État ne reflète plus la nation qu’elle est censée représenter, les hommes d’État se développent par instinct de survie une raison d’être à leur existence. Alors, ils s’inventent un roman national qui sert davantage à préserver l’intégrité des institutions gouvernementales qu’ils représentent qu’une quelconque unité nationale et le Canada est le parfait exemple de cela. Je vous invite à relire cet article de La Presse du 4 janvier 1962 ainsi que les questionnements du journaliste Léon Trépanier qui est ironiquement mort la même année que le centenaire de la Confédération du Canada en 1967.