(successeur de Saint Pierre de 1939 à 1950)
“mon langage et ma prédication ne consistent pas dans les discours persuasifs de la sagesse humaine, mais dans une manifestation d’esprit et de puissance afin que votre foi ne soit pas établie sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.” 1 corinthiens 2, 4-5
Au départ, nous savons que plusieurs affirment déjà depuis plus de 50 ans que le concile Vatican II serait à l’origine de l’apostasie au sein de l’Église militante, sauf que la plupart de ces personnes ne sont pas les dépositaires du dépôt de la Foi afin d’être en mesure de le confirmer réellement sans tomber dans une interprétation personnelle du concile Vatican II, car il n’y a que le successeur de Saint Pierre qui en est véritablement le dépositaire et lui seul est en mesure de pouvoir confirmer que vous avez réellement la Foi, car celle-ci n’existe qu’en étant uni de cœur et d’esprit avec la Foi du successeur de Saint Pierre, ce qui n’est pas le cas pour la plupart de ces brebis sans berger qui passe leur journée à critiquer les agissements et les enseignements qui émanent de Rome.
“Le Seigneur dit encore: Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment; mais J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, lorsque tu seras converti, affermis tes frères.“Luc 22, 31-32
Alors, c’est ce cercle vicieux dans lequel se retrouve la plupart des soi-disant traditionalistes en ce moment qui se permettent de critiquer Rome sans cesse en prétendant avoir davantage la Foi, alors que pour la presque totalité d’entre eux, ils ne suivent aucun dépositaire de la Foi que représente le successeur de Saint Pierre, oubliant que les lumières de la Foi ne descendent pas de Dieu vers eux sans passer par le berger qu’ils ne suivent plus et par conséquent, nombreuse ces brebis qui s’érigent en berger suprême de l’Église militante afin de se guider par eux-mêmes à la place du successeur de Saint Pierre qui a pourtant cette vocation de les guider dans la Foi.
C’est d’ailleurs pour cette raison que Notre-Dame-de-la-Salette déclara explicitement que «La sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. » comme si nous pouvions tous être en même temps le successeur de Saint Pierre pour les autres et pour soi-même, alors qu’il ne peut y en avoir qu’un seul dans l’univers.
On oublie que l’Église Catholique a toujours eu pour fondation qu’un seul successeur de Saint Pierre et cette société qu’est l’Église visible repose sur cette unique pierre et aucune autre, mais nombreux parmi ces soi-disant traditionalistes qui s’imaginent que l’Église visible serait en mesure de survivre sans cette fondation que représente la succession apostolique de Saint Pierre, car ils s’imaginent avoir la Foi par eux-mêmes sans avoir préalablement été confirmés et guidés par le successeur de Saint Pierre, ce qui est une hérésie.
C’est pour cela que plusieurs s’imaginent parmi ces soi-disant traditionalistes que c’est le concile Vatican II en lui-même qui serait à l’origine de l’apostasie au sein de l’institution romaine oubliant qu’un concile ne peut pas errer dans l’hérésie que si le contenu doctrinal qu’il véhicule n’a pas été confirmé par le successeur de Saint Pierre. Le seul moyen pour qu’un concile dérive vers l’hérésie, c’est que ce concile soit orienté et guidé par un Pape qui n’était pas le successeur de Saint Pierre, soit en l’occurrence Jean XXIII.
Alors, lorsque Notre Dame de la Salette annonce que Rome perdra la Foi, c’est qu’elle annonce au départ que le Pape perdra d’abord la Foi afin que tous ceux qui le suivent la perdent également, car un berger sans la Foi ne peut faire autrement que de guider son troupeau dans le fossé de l’hérésie.
Autrement dit, les dérives du concile Vatican II n’est pas la cause de cette apostasie générale, mais qu’une conséquence de cette apostasie. Il faut comprendre dès le départ qu’une brebis ne peut pas se guider par lui-même sans son berger, sa Foi ne repose que sur celle de son berger. Alors, il faut d’abord que le berger suprême qu’est le successeur de Saint Pierre perde la Foi afin que l’apostasie se propage à l’ensemble de ceux qui le suivent et c’est de cette apostasie que provienne toute ses divisions internes qu’on constate en ce moment au sein de l’institution romaine sur le plan doctrinal.
Alors, si le concile Vatican II ne véhicule plus la Foi à l’ensemble du troupeau, il faut aller à la genèse de cette perte de la Foi qui réside en la personne qui croyait encore être le successeur de Saint Pierre afin de savoir le moment où Dieu frappa son pasteur comme annoncé dans la prière prophétique d’exorcisme contre Satan de Léon XIII où il affirme :
« Là où le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la vérité furent établis comme une lumière pour les nations, là ils ont posé le trône d’abomination de leur impiété ; afin que, le pasteur une fois frappé, ils puissent disperser le troupeau. » (Cf. Zac.13,7)
Autrement dit, le seul moyen de disperser le troupeau dans les divisions que génèrent les hérésies, c’est en frappant d’abord le pasteur suprême de l’Église.
Alors, qui a été frappé par Dieu, Jean XIII ou Pie XII ?
Tout d’abord, il faut préciser que la Foi du successeur de Saint Pierre dépend davantage de sa fonction dans l’Église que de la sainteté qu’il peut avoir, ce qui signifie qu’il peut perdre la Foi qu’après avoir perdu son titre de successeur de Saint Pierre ou sinon, on ferait mentir Jésus sur l’impossibilité pour le successeur de Saint Pierre de perdre la Foi. Autrement dit, la perte de sa Foi ne peut qu’être le résultat d’une destitution de sa position en tant que successeur de Saint Pierre.
La première opinion que certains vont avancer afin de justifier la dérive du concile Vatican II, c’est que Jean XXIII serait celui qui n’avait pas la Foi, sauf que pour qu’un successeur de Saint Pierre soit élu sans la Foi, il fallait d’abord que le successeur de Saint Pierre qui le précède cesse de l’être avant de mourir afin que les cardinaux du conclave qui le suivaient encore au moment de sa mort ne soient déjà plus en communion de Foi avec la Foi du dernier successeur de Saint Pierre lorsque fut le moment d’élire Jean XXIII.
Alors, celui qui a été frappé par Dieu d’une destitution de son poste de successeur de Saint Pierre ne pouvait être que Pie XII et comme l’indéfectibilité de l’Église repose essentiellement sur Pierre, il fallait qu’au même moment de cette destitution que soit élu par Dieu un remplaçant.
Alors, il faut comprendre que Pie XII n’a pas perdu la Foi en tant que successeur de Saint Pierre, mais en tant que simple brebis qu’il était devenu de par son indisposition de sa part à accomplir la volonté de Dieu, comme si Dieu avait davantage besoin d’un marteau pour enfoncer un clou que d’une scie, car le successeur de Saint Pierre ne demeure qu’un outil entre les mains du bon Dieu pour sauver les âmes et lorsque cet outil n’est plus en mesure d’accomplir la tâche que Dieu veut accomplir, celui-ci est remplacé par un autre, tout simplement.
Alors, à partir du moment où on arrive à la conclusion que Pie XII a été remplacé par Dieu par un autre, il faut chercher la personne qui prétend avoir été élu successeur de Saint Pierre au moment où Pie XII était encore en vie et la seule personne qui prétend avoir reçu ce rôle du vivant de Pie XII que nous avons réussi à trouver par la grâce de Dieu n’était nul autre que Clément XV qui fut élu par Dieu, le 7 octobre de l’année 1950, soit bien avant la mort de Pie XII.
Alors, afin de confirmer davantage cette réalité surnaturelle que Pie XII avait bien été remplacé par Clément XV de son vivant, il fallait savoir si Pie XII détenait encore cette infaillibilité pontificale (1) qui est promise au successeur de Saint Pierre après cette date du 7 octobre de l’année 1950 et Dieu m’a montré sa première hérésie au 42e paragraphe de sa proclamation du dogme de l’assomption “Munificentissimus Deus” du 1 novembre 1950 où Pie XII affirme textuellement ceci: “Et il faut également espérer que ceux qui méditent les glorieux exemples de Marie se persuaderont de plus en plus de quelle grande valeur est la vie humaine si elle est entièrement vouée à l’accomplissement de la volonté du Père céleste” comme s’il était possible à la nature humaine malgré le péché originel d’accomplir entièrement la volonté de Dieu sans commettre le moindre péché, sachant que le moindre péché est une désobéissance à la volonté de Dieu, car ce que Pie XII a oublié, c’est que le seul moyen d’éteindre entièrement en nous la concupiscence charnelle, c’est de justement de faire mourir entièrement cette vie humaine, ce qui a pour effet de lui faire perdre cette grande valeur qu’elle aurait aux yeux de Dieu, sachant que Jésus lui-même n’a rien fait pour sauver sa vie humaine avant qu’elle soit crucifiée sur la croix. Pie XII par cette hérésie humaniste venait de placer la nature humaine au centre des préoccupations de l’institution romaine et tout cela au détriment du salut de l’âme, une hérésie qui n’a pas cessé de prendre de l’ampleur avec le temps où il est devenu plus important de sauver des vies humaines que de sauver les âmes ce qu’on constate en ce moment dans la manière de Rome de voir l’avortement, alors que Dieu a lui-même laissé mourir des millions d’enfants dans le ventre de leur mère depuis des siècles sans qu’aucun avortement ne soit pratiqué.
Ensuite, Dieu m’a également révélé une seconde confirmation de cette perte d’infaillibilité pontificale de Pie XII par un décret (2) foncièrement hérétique de la Suprême Congrégation du Saint-Office du 17 janvier 1951 qu’il présidait où on prétendait pouvoir réduire Clément XV à l’état laïc, alors qu’il avait été légalement ordonné comme prêtre par l’Église, comme si l’Église avait le pouvoir d’effacer le sacerdoce d’un prêtre en le réduisant au sacerdoce commun des fidèles ce qui va à l’encontre des enseignements du chapitre 4 de la 23e session du Concile de Trente sur le caractère de l’Ordre. Cette hérésie sur l’ordination qui avait pour cible Clément XV était également la confirmation en lui-même que Dieu avait bien destitué Pie XII de son rôle de successeur de Saint Pierre quelque mois plus tôt, un pouvoir de destitution qui est même confirmé par le droit canon de 1917 (3) qui était en vigueur à ce moment précis de l’histoire de l’Église. Ensuite, lorsqu’on compare les enseignements de Pie XII sur la laïcité (4) d’avant 1950 et ceux de Pie XII qui ont suivi les années 1950, on constate une flagrante contradiction où il découronne l’autorité du Christ sur l’État, ce qui nous pousse également à la seule conclusion que Pie XII avait bien perdu le dépôt de la Foi avant de mourir, soit le même jour où fut élu Clément XV, soit le 7 octobre 1950. C’est pour cette raison que le véritable règne de Pie XII sur l’Église visible a pris fin à ce moment précis de son histoire et c’est à ce moment précis que débuta le règne de Clément XV. C’est aussi pour cette raison que les cardinaux qui suivaient encore Pie XII avant sa mort n’avaient déjà plus la Foi lorsqu’il fut le temps pour eux d’élire en conclave Jean XXIII, un conclave dont l’absence de Foi rendait les cardinaux de Rome inaptes à choisir un véritable successeur de Saint Pierre.